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Journée internationale de l'éducation : le maintien des jeunes filles à l'école reste un défi majeur en Afrique

Le monde entier a célébré le 24 janvier, la Journée internationale de l’éducation, proclamée par l’Assemblée générale des Nations Unies, dans l’optique de célébrer le rôle de l’éducation pour la paix et le développement.

Par cette journée, l’on peut affirmer que sans une éducation de qualité et des opportunités, tous les dirigeants ne parviendront pas à réaliser l’égalité des gens et à briser le cycle de la vulnérabilité et de la violence qui laissent de côté des millions d’enfants et jeunes filles sans accès à une éducation.

Les filles ont toujours eu de contraintes quant à l’accès à l’éducation mais dès qu’elles y sont, elles ont toujours été meilleures.

La scolarisation des jeunes filles est un élément essentiel de leur accès à l’autonomie économique et un enjeu majeur de développement. Par l’éducation, elles gagnent en connaissances, ce qui influe par exemple sur la mortalité infantile car une fois mères, elles auront les bons gestes pour leurs enfants.

L’éducation contribue à l’émancipation des jeunes filles et leur permet d’échapper au mariage précoce. Aujourd’hui, une jeune fille instruite est un leader pour sa génération. L’éducation participe donc non seulement à son épanouissement personnel mais garantit aussi son avenir.

Cette dernière donne aux femmes des outils et des connaissances et les transforme. Elle leur permet de briser le cycle « traditionnel » de l’exclusion qui les confine au foyer et les met à l’écart de la prise de décision.

Vue d'une salle de classe
Vue d’une salle de classe

Une éducation de qualité a le pouvoir de promouvoir l’égalité entre les femmes et les hommes pouvant participé à éliminer les injustices auxquelles les femmes font face en matière de salaire, de pauvreté, d’autonomie reproductive et de pouvoir politique.

Cette journée vise à promouvoir l’éducation et donner un sens au développement intellectuel face aux différentes menaces dont les jeunes filles font l’objet. Il faut aider les filles à rester à l’école en construisant des écoles là où les filles y ont accès et veiller à leur sécurité.

Les enfants réfugiés doivent jouir les mêmes droits et devoirs que les autres.

Il ressort clairement que plusieurs enfants et réfugiés au monde ne sont pas scolarisés et cela constitue une atteinte à leur droit à l’éducation. Or si l’on se réfère aux objectifs de ladite journée, c’est de présenter les transformations les plus importantes qui doivent être nourries pour réaliser le droit fondamental facilitant l’accès à l’éducation à chacun.

Aujourd’hui, dans un monde des nouvelles technologies de l’information et de la communication, on peut aisément assurer une éducation de qualité à travers le numérique en initiant les jeunes filles tout en les accompagnant dans leur projet pour la mise en œuvre.

Le soutien des enseignants et tout autre acteur éducatif surtout en milieu rural est nécessaire pour l’accélération de processus de maintien des filles à l’école dans les zones reculées.

S’inspirant d’une situation réelle et historique, le maintien des filles est l’un des moyens les plus efficaces de nos jours.

L’éducation est un puissant facteur de changement. Elle améliore la santé et les moyens de subsistance, contribue à la stabilité sociale et stimule la croissance économique à long terme. Elle est aussi essentielle à la réalisation de chacun des objectifs de développement durable.

Une vue des réfugiés dans un camp
Une vue des réfugiés dans un camp

« Une femme émancipée est gage d’une famille stable » dit-on !

Mariama Bâ disait dans le même élan, qu’«Eduquer une fille, c’est éduquer toute une nation» !

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leblogdemousse

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